Le Travail de Respiration Holotropique (T.R.H) < Inscription et tarifs TRH>
Photo : Gérald Leroy-Terquem
Fondé sur le changement d’état de conscience, le Travail de Respiration Holotropique (T.R.H), « Holotropic Breathwork », ou encore Holotropie, est une approche thérapeutique modifiant le mode habituel de fonctionnement de notre conscience qui peut alors voyager dans des zones et des espaces qui sont a priori ceux de l’inconscient. Si le rêve est la voie royale d’accès à l’inconscient, la transe est une voie impériale pour atteindre et mobiliser l’inconscient personnel certes, mais aussi collectif et transpersonnel.
Enfant de la LSD-therapy, le TRH fut crée par Stanislav et Christina GROF au début des années 70. C’est une thérapie psychocorporelle, mais dont la puissance réside dans sa capacité à renouer avec la transe telle que pratiquée dans toutes les sociétés traditionnelles (rites et rituels initiatiques, chamaniques, thérapeutiques, divinatoires…), et sa capacité à ouvrir les arcanes de notre histoire biographique, périnatale, transgénéalogique et transpersonnelle.
La modification de l’état de conscience ouvre les portes de la psyché. La conscience devient alors capable de se mouvoir vers le tout – comme l’indique l’étymologie du mot holotropique – pour retrouver son appartenance aux différentes totalités qui ont marqué et surdéterminent notre existence. Parmi celles-ci :
- celle que nous formions avec le corps et la psyché de notre mère lors de notre gestation,
- celle de notre corps et de notre esprit,
- celle de notre conscient et de notre inconscient,
- celle que nous formons en tant que sujet avec notre environnement, l’histoire de nos ancêtres, de l’humanité, des mythologies et du vivant.
Il s’agit donc d’une appréhension élargie de soi-même, de son être, de son histoire, de son corps et du monde, à la différence de l’appréhension hylotropique, ethnocentrée et égocentrée du monde, presque exclusivement tournée vers la réalité concrète et logique. Processus de mort/renaissance, le TRH nous amène, de ce fait à mourir à un certain passé (conduites, addiction, dépendance affective, refus de grandir, etc.), pour renaître à une nouvelle façon de se définir et d’être. Ouverture vers une expérience psychospirituelle, libérant les potentialités de notre guérisseur ou évolueur interne qui peut alors reprendre toute sa place.
La transe holotropique est induite par :
- l’hyperventilation,
- des séquences musicales spécifiquement choisies et composées, constituant une enveloppe sonore (inductrice, révélatrice, portante, esthétique, émotionnante,)
- le travail corporel (aide au déploiement des énergies psychomotrices et émotionnelles)
- l’effet de groupe (résonateur, amplificateur et régulateur).
Pourquoi s’engager dans ce cheminement particulier ?
La visée de toute thérapie est d’accéder à un mode d’être au monde plus harmonieux, de trouver un sens à sa vie, de découvrir et de réaliser son « mythe personnel ». Mais il arrive que, malgré le travail important accompli en psychanalyse et en psychothérapie, les racines des racines de certaines problématiques restent hors d’atteinte, cachées, scellées, souvent au-delà du biographique, empêchant, bloquant le changement, du moins dans certains secteurs de la personnalité
Le TRH est, selon nous, l’un des seuls moyens de mobiliser tous les niveaux de l’être, du plus corporel et du plus affectif au plus spirituel, du plus archaïque au plus élevé, de revivre pleinement tel ou tel aspect de notre histoire ou de notre préhistoire. Les images, ressentis, émotions, évènements, mémoires corporelles, engrammés et encryptés jusque-là, se déploient, libérant l’énergie psychique qui servait à maintenir ces matériaux enfouis dans les profondeurs, dans les cryptes de notre psyché. Ce qui était jusque-là figé dans un processus de répétition, reprend vie, circule dans une dynamique retrouvée. L’inconscient reste le maitre, aussi bien de la forme que du contenu de chaque séance de TRH. Cette composante de notre inconscient, notre « guérisseur interne » ou notre « évolueur interne », actualise le potentiel guérisseur des états de conscience non-ordinaires.
Le TRH tel que nous le concevons et le proposons à l’ICLP, est donc un moyen unique et privilégié de mobiliser les formidables ressources énergétiques investies dans les symptômes, dans les inhibitions. ouvrant la voie à une guérison des abandons et des blessures affectives. Chaque participant à ces groupes fait l’expérience du TRH alternativement:
- En tant qu’Accompagnant:
Expérimenter, vivre pleinement un sentiment et un ressenti d’empathie et de compassion; ouverture à l’être de l’autre et par là même à son propre être, dans ce moment unique où l’on met sa psyché au service de celle du respirant.
- En tant que Respirant:
Plonger, en bathyscaphe, dans les profondeurs de son être, ouvrant sur les différentes cryptes de sa psyché et sur leur contenu. Expérience intérieure, numineuse, le confrontant à son ombre et à sa lumière.
Les quatre temps d’une session de TRH
- Temps de présentation : description de cette approche, son historique, des rôles de respirant et d’accompagnant, de l’hyperventilation, de la musique,
- Temps expérientiel : ou chacun est tour à tour Respirant et Accompagnant, deux facettes essentielles et indissociables de l’expérience,
- Temps de retour à la réalité : bilan de fin de séance, réalisation d’un dessin ou mandala,
- Temps d’élaboration (de parole) : les participants explorent leur expérience, lui donnant un début de sens et remettent en fonction leurs processus de pensée.
Indications du TRH :
- inhibition des capacités créatrices,
- dépression chronique, angoisses existentielles, phobies, difficultés à trouver sa voie, à se projeter dans l’avenir, à réaliser ses projets,
- syndrome post-traumatique,
- dépendance affective, alcoolique ou toxicomaniaque,
- composantes psychiques des maladies somatiques,
- décompensations psychotiques de l’adolescence ou du jeune adulte,
- perte des repères et déshérence (absence de rites initiatiques) chez les jeunes adultes, qui s’abiment dans la toxicomanie, l’alcoolisme, la délinquance, la violence et le fanatisme,
- limites d’une thérapie verbale….
Contre-indications du TRH
- Hypertension et cardiopathies avérées,
- Épilepsie,
- Grossesse,
- Glaucome,
- Certaines pathologies psychiatriques.
Conditions d’inscription:
Une consultation avec l’un des thérapeutes est nécessaire avant toute première inscription, et ce, afin de faire le point sur votre démarche, vos attentes, votre engagement et définir avec vous le cadre de ce cheminement thérapeutique. En effet, et comme toute thérapie impliquant un cheminement, le TRH demande un engagement d’au moins quatre (4) sessions. Par ailleurs ce premier entretien permet également de définir la façon dont la participation à ces groupes peut s’harmoniser, s’articuler avec votre éventuel travail de psychothérapie et le compléter. Le coût de cette première consultation est de 100 Euros.